Qui ne s'est jamais interrogé sur les choses qui nous entourent, la masse, l'énergie, la gravité, l'air, le feu... ?
Dieu, le créateur de ces choses, a placé divers élements que nous comprenons, par l'intelligence, mais surtout par notre sensibilité. Au fur et à mesure de notre apprentissage de la nature, nous apprenons à les ressentir, mais dès qu'il s'agit de les expliquer convenablement, nous rencontrons d'étranges difficultés.
Quelques décryptages.
Pour commencer, arrêtons nous sur ce que nous nommons gravité.
Imaginons une bille quon enverrait vers l'espace, à partir d'un point de lancement très éloigné du sol. Si elle était lancée avec une force insuffisante, elle retomberait au sol après une longue chute. Si elle était lancée avec une force trop grande, elle s'en irait dans l'espace, et irait se perdre dans le cosmos. Si en revanche elle était lancée avec une force relativement moyenne, elle commencerait son trajet, en partant à l'opposé de nous, puis, elle se tournerait progressivement vers la Terre. Pour qu'un objet soit attiré par la Terre, il faudrait qu'il soit plus ou moins gros, et lourd. Gardons l'image de la bille. Arrivée à un point où le ralentissement, dû à l'action contraire de la gravité, aurait bien entamé sa fuite, cette bille commencerait progressivement à virer vers le sol terrestre. Vu de l'endroit où elle se situerait, la terre ressemblerait à un globe. Et, alors que sur Terre les objets lancés vers le haut retombent de façon directe, à cette distance, la bille continuerait de garder sa trajectoire sans jamais ressentir l'attraction de la façon plus abrupte. Ainsi, la bille, l'objet que nous avons pris comme exemple, reviendrait presque dans le même sens que celui imposé par la gravité terrestre; tout en étant encore située à plusieurs kilomètres de la Terre.
Après avoir parcouru une certaine distance dans sa propre trajectoire, dans le sens qu'elle avait adopté en s'échappant de nos mains, et tout en suivant une courbe en virgule, elle se retrouvera plutôt dans un sens qui se rapproche de la Terre. Or malgré l'attraction due à la gravité, cette bille ne finira pas comme une goutte de pluie vers le sol. En effet, à moins d'être lancé vers la Terre, et selon la distance à laquelle il se trouve à ce moment là, un objet aura de fortes chances de se rapprocher jusqu'à se placer en orbite. Ainsi la bille que nous avons lancé, au moment où elle se trouve dans le sens orbital; sa vitesse et sa trajectoire feront qu'elle ne pourra plus ni s'éloigner, ni s'arrêter en retombant directement.
Cela amène donc naturellement la question de sa gravitation jamais arrêtée. Pourquoi cette bille pourrait-elle rester en orbite, alors que sur Terre cet objet serait arrêté? Et cela même si on pourrait concevoir que la gravité au sol est trop grande, et qu'alors elle l'emporte sur les autres forces en jeu...
Pour comprendre le problème qui se pose, il faut comprendre plusieurs notions. Celles-ci sont le frottement, les forces et l'énergie.
Imaginons à présent que notre bille soit sur une surface lisse au niveau du sol. L'image que j'ai pris précédemment, s'applique à la plupart des trajectoires, si l'on excepte les objets qui retombent au bout du compte. Il devrait pouvoir s'appliquer à un objet posé sur un sol lisse. Ce serait le cas justement, si les objets étaient lancés sans rencontrer aucun obstacle, et avec la force suffisante pour ne pas retomber. Le mouvement impulsé pour que l'objet aille en ligne droite en face de nous, est le même que celui que nous réalisons en envoyant un objet vers le ciel. Cette trajectoire a tendance à faire l'objet s'échapper de la gravité, en l'envoyant dans une direction qui ne correspond pas à cette dernière dirigée vers le bas. Pourquoi justement cet objet n'irait pas tout droit, jusqu'à sortir complétement de l'attraction en filant tout droit jusqu'à l'horizon? Cela est dû à l'air qui ralentit les objets comme une série d'obstacles, jusqu'à ce qu'il s'arrête. Il en va de même avec le sol.
Supposons que la bille soit lancée en la laissant au sol. Elle filerait tout droit en suivant le sol, et en restant collé à celui-ci. Cependant, progressivement, elle serait ralentie et finirait par s'arrêter. Le sol aussi agit comme une série d'obstacles, qui retient petit à petit la bille. Il y a ici deux forces qui se rencontrent : la gravité et le mouvement "retour", pour lui donner un surnom. Lorsque nous envoyons un objet contre un autre objet, il se produit quelquechose que nous connaissons sans pouvoir l'expliquer, il rebondit. En fait cela est dû à la réaction de l'énergie contenue dans l'objet au moment où les objets se rencontrent. En réalité l'objet est chargé d'une énergie, que nous ne pouvons voir. Une fois qu'il heurte son obstacle, cette énergie disparait, puisqu'elle était lié essentiellement à la vitesse. Cette énergie tente de se conserver et, alors, elle transforme immédiatement le mouvement de l'objet en mouvement contraire. Cette tendance qu'ont deux objets à rebondir l'un sur l'autre existe toujours, malgré ils peuvent être immobiles. C'est un peu cela qu'on nomme les frottements. Lorsque deux objets se retrouvent l'un contre l'autre, et opérent ainsi un frottement l'un contre l'autre, les forces qui se trouvent en présence sont comme deux forces de répulsion - non effective cependant. Les deux objets restent en confrontation sans pour autant que l'un ne renvoie l'autre.
Ce frottement n'agit pas comme un repoussement exactement, il réagit plutôt. C'est un mini obstacle. En effet, alors que la bille est "appelée" par la gravité, le frottement, au contraire ne le veut pas et "empêche" telle une espèce de colle. Pour se soustraire aux frottements, les objets en grands frottements auront donc tendance à "sursauter" comme s'ils cherchaient à se désolidariser.
Il y a encore un autre fait qui est la texture du sol en question. Dans le cas d'un sol solide, on voit que la bille reste à sa surface, mais lorsqu'il s'agit d'un sol mou ou sans résistance, la bille s'enfonce au travers. Cela est dû à la structure moléculaire, autrement dit sa matière. Un sol solide signifie que les atomes sont fortement liés les uns aux autres. Lorsque c'est du mou, comme l'eau par exemple, les atomes sont plus faiblement liés entre eux. Aussi, si on pouvait représenter la gravité par une flèche, tel qu'on le fait en physique, on devrait la supprimer dans ce cas. Cela ne veut évidemment pas dire que l'objet n'est pas en train de tomber, car malgré tout si l'on enlevait le sol, la bille continurait son chemin vers le centre de la Terre. Pour représenter ce phénomène "d'absence" de gravité, il faut alors tracer une flèche contraire à la gravité. L'objet continue cependant d'être influencer à la fois par ces deux forces, la résistance du sol et la gravité. Ce n'est pas parceque cela ne se manifeste pas par un effondrement quelconque, ou encore un déplacement quelconque des objets, que cela n'existe pas. Par exemple, il nous est tous déjà arrivé d'être tiré par deux personnes en même temps et, donc, de ressentir leurs forces à tous les deux, sans pour autant bouger de notre place. Il en va de même pour le poids de l'objet.
La question des forces se pose alors. Comment expliquer ces forces? Nous ne pouvons pas dire précisément leur nature. On peut à la limite les connaître par leurs résultats. Celui-ci est le mouvement. Il y a, ainsi, très peu de forces dans la nature, et tout mouvement dans l'univers provient forcément de l'une d'elles. Il y a premièrement la gravitation, qui est une force d'attraction. Il y a ensuite les forces magnétique et electrique. Ces dernières peuvent se manifester par l'attraction et la répulsion des aimants, et par les étincelles. Il faut noter que les étincelles sont les particules chargées en électricité qui se mettent en mouvement et partent un peu dans tous les sens. L'electricité lui-même est en mouvement. La dernière force provient de phénomènes chimiques. On l'observe dans les explosions qui sont des réactions produites lorsque des substances chimiques en présence l'une de l'autre "refusent" soudainement cet état de proximité, et explosent pour retrouver un équilibre.1
Là ne s'arrête pas l'ensemble des élements qui se rapportent à la bille en mouvement.
Le mouvement est a priori insuflé aux objets par des forces. Malgré tout, il faut y mettre un bémol, car le mouvement est lui-même porteur d'une énergie. Plus un objet est mis en mouvement à grande vitesse, plus il sera porteur d'une énergie. On le voit dans la réaction entre les objets, selon leur vitesse. Lorsqu'un objet prend de la vitesse, ou lorsque sa température s'élève, il se charge d'une forme de "force" qui ne peut s'expliquer autrement que par l'énergie. Or il est claire que ce ne sont pas le mouvement en soi et la chaleur qui puissent transformer les autres corps, qui entrent en interaction avec eux. En effet, heurter un boulet de canon porté à une grande vitesse ou voir la réaction de l'eau placé sur un foyer chaud, montre bien que quelque chose d'autre est délivré à cet instant. De là il découle que la bille en mouvement sur un sol agira en fonction de sa vitesse lorsqu'elle sera propulsée. Tout d'abord le mouvement sera soumis aux forces, dont la mienne, tout du moins les mouvements que mes neurones ordonnent à ma main. Sur le plan biologique, ce mouvement vient d'un stimulus (stimulation des neurones, peut être par ma propre pensée), mais sur un plan physique qui m'intéresse, il vient d'une force que je crée de toute pièce lorsque je déplace mes muscles.2 Puis, elle recevra une énergie sous la forme de mouvement, et enfin elle entrera en interaction avec d'autres éléments, comme le sol.
L'énergie reste une notion certes très incompréhensible à mes yeux. Elle se manifeste, et peut être observée; elle peut être contrôlée par des appareils. Mais si l'on y regarde profondément, on ne comprend pas sa forme. Imaginons cette "force" à l'oeuvre dans un objet à pleine vitesse. Par exemple, prenons le cas d'un objet qui tombe et arrive à nos pieds : il a tendance à rebondir. Lorsque le même objet est jeté depuis le haut d'un immeuble, dans ce cas l'énergie prend le dessus sur ce qu'il rencontre sur son passage et l'éclate, ou le transperce. Prenons le cas une petite quantité d'eau portée à ébulition. Cette eau chaude pourrait faire fondre du chocolat. Mais dans le cas d'un bout de charbon rouge, il est certain qu'il ferait beaucoup plus que le faire fondre. Il le ferait problablement s'assécher et se raidir. Dans tous les cas il existe une sorte de similitude, à en croire la science, mais on ne décèle rien sous la même forme. Comme si l'énergie était d'une substance différente, tout en restant selon cette science toujours la même...
À part la vitesse et la chaleur, il n'y en a que très peu d'autres, dont l'existence est révélée au moment où celle-ci devient exploitable par l'homme.
Ce ne sont plus nos cinq sens que nous utilisons...
Notes |
1. Cette image est plus ou moins une invention de ma part.
2. Le corps humain utilise à la fois des forces chimiques et des forces électriques, car il produit des réaction chimiques, et utilise l'énergie electrique pour faire bouger les muscles.
l'énergie, les tranferts d'énergie et les systèmes.