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L'affaire Pépita : le cas du racisme "si ordinaire"

L'affaire Pépita : le cas du racisme "si ordinaire"

L'affaire Pépita : le cas du racisme "si" ordinaire

 

L'actualité a soulevé ces derniers temps un problème concernant la situation des étrangers dans les pays occidentaux, où la mainmise des populations non exogènes (à savoir les européens eux-mêmes) règne fortement. Il est assez rare de voir un asiatique, ou un africain, aux commandes d'un vaisseau dans un film, plus rare encore que de voir un européen aux commandes d'un tel vaisseau dans les films étrangers. Cela tient parfois du fait de l'aire géographique ou de la réalité culturelle. En effet, dans la réalité, la personne qui occupe telle ou telle fonction peut aller avec son origine, à l'exemple des habitudes culturelles.

Le cas soulevé récemment sur la chaîne TMC, puis par d'autres séquences publiées sur le net, montrant le sort d'une assistante de plateau sur un jeu tv, Pépita, a fait resurgir le spectre du racisme institutionnel qu'on croyait déjà enfoui. Dans ces vidéos, on se retrouve dans les sandales d'un téléspectateur de 1990 et on nous repasse en condensé une série d'anecdotes télévisuelles autour du sexisme, de la misogynie, du machisme, et du racisme presque légitime, à travers quelques extraits.

Cette remise à l'heure, un peu forcée, des pendules, nous rappelle que le racisme, oui, ça existe ; mais qu'en dehors du racisme intentionnel, et directionnel, il en existe d'autres formes, dont désormais le racisme "culturel"...

 

Avant de vous rendre l'antenne, je laisse la parole à l'auteure Rachel Khan qui donne une mise en garde sur toute cette affaire, contre le risque que cela ne se retourne contre ceux qui sont déjà victimes de ce racisme.

«Le mot «racisé» pour désigner tout individu non blanc est le socle d’une manipulation essentialiste qui ne prend pas en compte l’existence. Avec les wokes lorsque vous êtes noir, vous êtes par essence victime. Pour le mouvement indigéniste et racialiste, il en est fini de l’existence, de la liberté d’être, de votre réalité. Créer une communauté de racisés permet d’asseoir un socle, une masse d’individus, inféodés à la «cause». En nous coupant du réel, la colonisation et la domination de la pensée woke sont un danger ultime pour nos sociétés.»

Puis, elle continue en disant : Quelle horreur de voir une personne se faire interner par ses soi-disant défenseurs. Parce que Pépita revendique de ne pas être assignée à un rôle de victime, elle n’a pas d’autre choix que d’être mise dans la case de «traître à la cause». Depuis qu’elle a dit qu’elle n’était pas une victime «Pépita» est traitée de «négresse de maison» ou de «Bounty». Il est grand temps de s’attaquer à ce racisme abject d’une violence rare. (Sources : Le Figaro)