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L'Afrique en plein boom économique

L'Afrique en plein boom économique

Depuis son partage par l'Europe, l'Afrique ancestrale n'a cessé de rechercher la stabilité. Les tensions territoriales internes, liées à la séparation des anciens royaumes en des pays inventés, font ressortir ce besoin de l'Afrique de recouvrer sa grandeur passée.

 

L'Afrique est le continent le plus riche, en terme de sol : l'équation est souvent difficile à résoudre. Le boom économique de l'Afrique sera t-il l'occasion pour celle-ci de se réapproprier ses richesses? Cela ferait de l'Afrique l'un des continents les plus riches parmi les cinq (Eurasie, Océanie, Amériques du Nord et du Sud et Afrique). Ce continent aura encore deux étapes fondamentales à accomplir, premièrement suite à ce boom économique et l'appropriation de son sol, il faudra développer la capacité à mettre ces minérais à contribution, à des fins technologiques; puis, réaliser la protection sur le territoire.

 

Le futur de l'Afrique

L'Afrique est un continent en développement, comme l'est la plupart de ses pays. Le premier signe d'expansion est l'augmentation de l'exode rural, qui manifeste le dynamisme des villes. Plus celles-ci répondent aux besoins, plus leur attractivité sera grande. En des temps reculés les villes d'Afrique ne répondaient pas suffisamment aux exigences maximales de fonctionnement du pays. Le développement a fait pousser des structures urbaines qui sont nées avec le développement.

Le modèle de fonctionnement de l'Afrique est la production de produits alimentaires, par exemple le cacao, agricoles, par exemple le coton, et miniers, en général le pétrole, très répandu, avec, autre exemple, Total au Gabon. Une fois ces ressources extraites ou cultivées, le pays s'en sert dans l'exportation, qui est comblée à l'inverse par l'importation de produits finis et manufacturés.

L'Afrique possède les ressources dont elle peut parfaitement se servir. Il n'y a pas de grands obstacles dans la réalisation d'usines de montage, ce qui laisserait supposer que l'Afrique n'a pas, alors, les moyens professionnels de produire à partir de sa matière brute.

Le développement des villes par absorption des espaces, entraîne la création d'un espace vital. Tout comme on fait en Asie, où l'urbanisme est exagéré, du fait de la trop grande population, il faut réunir les services et les infrastructures pour faciliter les échanges. Cette expansion va avec le développement d'un pays. La construction de zones industrielles et le logement dans les villes nouvelles, sans faire du pays un géant, doit ouvrir des débouchés à cette main d'oeuvre.

 

La production et la main d'oeuvre

La production est toujours une étape difficile du développement d'un pays. Dans la plupart des pays, cette étape s'est réalisée au gré de l'évolution temporelle, c'est-à-dire, les avancées se produisent avec les changements de contexte, comme lors de la révolution industrielle du 18ème siècle alors que la machine à vapeur avait permis de décupler les efforts et la productivité. Or, dans le cas des pays en développement, comme le Congo, ces changements surviennent de force, car ils sont programmés par les gouvernements. Il y a plusieurs chemins possibles, mais pour l'Afrique, il faut qu'elle puisse utiliser la main d'oeuvre énorme, car la population est surtout composée d'une masse de jeunes1. Or le chômage est élevé dans cette frange de la population : Au congo le taux de chômage, en 2005 est de 17,8% (PNUD) dont 32 % pour la catégorie 15-25 ans2.

Le grand enjeu de ce siècle sera d'abord l'alphabétisme et la formation professionnelle. L'utilisation d'une telle main d'oeuvre n'est pas négligeable et sa qualification est une mission de premier plan pour le développement industriel à venir. Cette mise en valeur des ressources est progressive, même lorsque le schéma adopté ne respecte pas l'ordre habituel des mutations économiques, c'est-à-dire : développement de l'agriculture, puis développement des activités à main d'oeuvre artisanale, et pour finir développement des activités à fortes valeurs ajoutées (production des produits manufaturés). C'est le modèle japonnais. Ce modèle est, soit dit en passant, un tour de force exemplaire sans doute motivé par l'envie de se relever de la guerre, ou alors par le caractère impérial traditionnaliste des japonnais.

 

Les plans d'intégrations régionaux

L'objectif secondaire est selon moi, la fortification et la réunification des anciennes terres ou territoires africains, en une seule et vaste zone de commerce et d'échanges. L'Afrique a besoin, ultimement de bâtir une zone de commerce, telle que le CEDEAO ou le CEPGL récents. Elle a besoin d'assurer, ensuite, sa sécurité militaire, ce qui n'est pas l'apanage des pays guerriers, tout au contraire. Les pays qui doivent être les plus aptes à maîtriser les armes dans une zone d'entente sont ceux qui ont la tradition la moins guerrière afin de garantir le pacifisme et la sécurité des autres...

Justement, pour revenir au regroupement, c'est la division territoriale qui crée, le plus, les divisions qu'on voit sur ce continent.

En ce sens les accords entre pays doivent se passer de considérations politiques, c'est-à-dire qu'il faudrait éviter à tout prix d'entrer sur le terrain des alliances politiciennes entre ces chefs d'état; malgré c'est une problématique qui aura toujours pied dans les affaires de regroupement de zone.

 

Ces problèmes liés à la question des ethnies (dont on recense des milliers3) et leurs revendications est la cause d'un grand nombre de souffrances, en Afrique. Résoudre ces conflits permettra déjà de réaliser un grand pas sur la voie de l'unification, voie qui passera par la renaissance, à proprement parler, de la Terre mère.

Notes

1. Selon le site Perspective Monde, le cumul de pourcentage de la population ayant entre 0 et 30 ans est de 73,42% (pour 2010)

2. Présentation de la République démocratique du Congo

3. On peut recenser un nombre de 2000 selon wikipédia