Le déclin de l'anti-capitalisme - Monde d'aujourd'hui

Au commencement il y avait Karl Marx, auteur du Capital, puis les libéraux et enfin la modernité avec Keynes, auteur de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie.

Ces premiers théoriciens ont fondé des modèles économiques au détriment du social et ce sont ceux-là qui sont chaque fois remis en cause à chaque génération.

Cette histoire mène au monde que nous connaissons actuellement où tout ce qui importe est certainement que le marché se porte au mieux. L'Etat joue son rôle de régulateur par exemple en imposant des normes et des taxes douanières.

Il y a voilà quelques années le monde commençant à choir dans le capitalisme à outrance, il a fallu que les plus réactionnaires ou disons des activistes se lancent dans la bataille pour un monde nouveau. On peut citer les altermondialistes, les anti ogm, entre autre l'arracheur de maïs transgéniques José Bosé, les associations tel que Attac, les partis politiques dont l'un créé par le facteur des PTT Olivier Besancenot.

Aujourd'hui tout ce beau monde a disparu devant l'imposante masse des gens. Ceux qui ont leur mot à dire. Ils ne disent jamais les mêmes propos, pourtant un seul revient toujours identique à leur bouche. C'est celui de la lutte pacifique, le maître-mot de toute lutte organisée, l'Ahimsā des hindous qui avait rendu si touchant ce petit bonhomme nommé Gandhi.

L'anti-capitalisme tellement en vogue par le passé, je parle de la période allant du milieu des années 90 aux années 2000, a passé l'arme à gauche. Il s'est rangé. Les plus fervents et farouches lutteurs sont maintenant devenu la risée de la masse qui les soutenait, car  leur combat n'est plus le même ou alors ils n'ont plus la hargne de leur tout début. Le pouvoir corrompt.

Tout cela m'amène à la conclusion. La parole n'est pas nécessairement logos engagé, car elle ne durera qu'un moment. Et pour ma part je préfère m'en tenir à observer celle des politiques, ceux qui justement en font l'usage.